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Le croiseur La Foudre sur cale aux Chantiers et Ateliers de la Gironde

Datation : Octobre 1895

Commentaire datation : Quelques jours avant le lancement, réalisé le 20 octobre 1895. ( datation min. : 1895, datation max. : 1895 )

Auteur du cliché : Inconnu

Série : Chantiers de la Gironde , numéro : 726

Editeur : Labrotti , mention d'édition : Collection Labrotti

Lieu de la prise de vue : Bordeaux , Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes , France /Europe/France/Nouvelle-Aquitaine/Gironde/Arrondissement de Bordeaux/Bordeaux

Texte au recto : A gauche : Collection Labrotti A droite : Chantiers de la Gironde

Texte au verso : 726

Analyse :

Le croiseur porte-torpilleur La Foudre est sur cale aux Chantiers et Ateliers de la Gironde, le plus gros chantier naval bordelais, implanté sur le quai de Brazza, en rive droite du fleuve, presque en face des bassins à flots.
En cette fin du 19ème siècle, ces chantiers, propriété du groupe Schneider, sont fortement spécialisés dans les navires militaires : de 1882 à 1900, ils fabriquent 28 navires militaires sur 30 livraisons.
La Foudre (à l'époque, on respecte encore la tradition du féminin pour les navires militaires) est un bâtiment très original : c'est un « croiseur porte-torpilleur », bâtiment qui n'a été réalisé qu'à deux exemplaires en tout, son unique jumeau, La Seine, ayant été construit sur l'autre rive, juste en face, aux Chantiers Dyle et Bacalan.
En cette fin de 19e siècle, la Marine militaire s'est équipée, pour la défense côtière, de centaines de touts petits torpilleurs, dits « torpilleurs numérotés », les plus gros déplaçant 50 tonnes, et les plus petits 15 tonnes, ne mesurant que 35 mètres de long. Pour transporter ces croiseurs miniatures sur le site des opérations, l'état-major avait imaginé le « porte-torpilleur » : La Foudre en est le premier exemplaire.
Débarrassé de ses échafaudages, le navire ne repose plus que sur ses tins, ces supports verticaux sous la coque, quasiment prêt pour le lancement.
La Foudre, long de 116 mètres, déplace 6 000 tonnes ; il est équipé de chaudières qui développent 11 900 CV. Il a la capacité de transporter 4 torpilleurs de 50 tonnes ou 8 de 15 tonnes, hissés sur le pont par des bossoirs spéciaux, ce qui explique l'aspect particulièrement dégagé du pont.

Bibliographie :

Bernadat, R. et Chr. (2006) : Quand Bordeaux construisait des navires... : histoire de la construction navale à Bordeaux, Editions de l'Entre-deux-Mers, Camiac-et-Saint-Denis.

Etat de conservation : bon

Lieu de conservation : Bordeaux

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions du support : 8,8 x 17,8 cm

Information développement : Positif

Information couleur : Sépia

Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)

Date d'entrée dans la stéréothèque : Juillet 2011

Proprietaire : Société Archéologique de Bordeaux

N° d'inventaire : SAB240

Elaboration de la notice : Christian Bernadat, co-auteur de Quand Bordeaux construisait des navires, Ed. de l’Entre-deux-Mers, Mars 2006