Egypte : Gizeh, le sphinx
Légende sur document :
Le Sphinx - 5716Légende inscrite au centre de la plaque de verre.
Mots Clés
Gizeh Site Archéologique Pyramide Khéphren MykérinosCollection
VERGNIEUXDatation : Entre 1905 et 1907
Commentaire datation : Cette vue du sphinx de Gizeh le montre presque complètement ensablé, situation correspondant avec la datation RVX424, et les vues sur CPA du début du XXe. ( datation min. : 1905, datation max. : 1907 )
Auteur du cliché : Inconnu
Editeur : Non identifié
Lieu de la prise de vue : Gizeh , Gouvernorat de Gizeh , Égypte /Afrique/Égypte/Gouvernorat de Gizeh/Gizeh
Texte au recto : Le Sphinx - 5716
Analyse :
C'est une vue du côté sud du sphinx, dont seulement le tiers supérieur émerge du sable. Appelé shespânkh par les égyptiens (qui signifie « statue vivante »), cette sculpture monumentale de 73,50 m de longueur, de 20,22 m de hauteur originelle, est taillée dans une proéminence calcaire du plateau de Gizeh. Sa tête fait 5,20 m.
Le sphinx représente un lion à tête d’homme. La tête et le corps sont taillés directement dans la roche d’un promontoire calcaire, les pattes avant sont en maçonnerie, et le tout était autrefois recouvert d’une sorte de plâtre peint.
La tête est taillée dans un bloc rocheux qui dépassait du promontoire ; Le corps fut sculpté peu à peu, au fil du creusement de la roche. En descendant en profondeur, les ouvriers découvrirent que le sol recélait différentes strates de calcaire, formant différentes couleurs au corps, mais surtout différentes solidités de la roche. Ceci explique pourquoi de nos jours le corps du sphinx est strié horizontalement, ce sont les différentes couches de calcaire qui se sont érodées à des vitesses différentes. Les pattes ont été ajoutées après coup, on ignore pourquoi elles n’ont pas été sculptées en même temps. Elles sont faites de blocs calcaires de taille modeste, taillés de façon à épouser la forme voulue. Le tout a été recouvert de plâtre puis peint en rouge, y compris le visage. Le ménès (coiffe traditionnelle des pharaons), lui, devait être peint en jaune et bleu. Le Sphinx a aussi un uraeus (cobra femelle protégeant le pharaon ; on le trouve souvent en représentation sur leur front.)
Le Sphinx de Gizeh est l'un des plus vieux et le plus grand des sphinx du monde. Ce serai le portrait géant du pharaon Khéphren qui l'a fait sculpter pendant son règne (2558-2532 av. J.-C., mais il y a d’autres thèses, ce qui fait qu’à ce jour on ne sait pas réellement qui est représenté.
La tête coiffée du némès de ce lion androcéphale, est orientée vers le levant.
Il semble qu’il soit un gardien de la nécropole de Gizeh, puisque les sphinx, d’un point de vue général, sont des gardiens.
Gardien des chemins occidentaux par où s'en vont le soleil et les morts, il devient au Nouvel Empire le dieu Harmakhis, transcription grecque que l'on traduit par « Horus de l'horizon ».
C'est sous cette forme qu'il est apparu en songe au jeune Thoutmosis IV alors assoupi à l'ombre de son corps de pierre, lui promettant la royauté, en contrepartie de le délivrer du sable du désert. Lorsque Thoutmosis IV accède au trône, il se souvient de ce songe et fait exécuter la première restauration du monument.
Cette légende est gravée sur une stèle dite « la stèle du songe », découverte entre les pattes avant du sphinx lors de la fouille du monument par les savants de l'expédition de Bonaparte en 1798.
Comme le Sphinx a été creusé dans une roche ayant plusieurs couches de dureté différente, l’érosion n’a pas été la même d’une partie de son corps à une autre. Le corps est ainsi strié de creusements horizontaux qui alternent avec des avancées de la pierre. L’érosion est vraiment la principale source de dégradation naturelle du Sphinx. Il y en a une autre, l’usure du temps. En effet, le temps passant, des morceaux de rochers se sont détachés du corps du Sphinx, formant des trous qu’il a fallu boucher pour éviter l’effondrement de l’ensemble de la structure.
En arrière-plan on distingue sur la droite la pyramide de Khéops, et sur la gauche celle de Khephren son fils.
Bibliographie :
S. Alberto, Pyramides, Gründ, Paris, 1997.
C. Zivie-Coche, Sphinx ! le Père la Terreur, Noêsis, 1997.
J.-P. Lauer, Histoire monumentale des pyramides d'Égypte, Le Caire, 1962.
J.-P. Lauer, Le mystère des pyramides, Paris, 1988.
Le Sphinx (merveilles-du-monde.com)
Sphinx de Gizeh — Wikipédia (wikipedia.org)
Cette photographie stéréoscopique fait l'objet d'une présentation dans la rubrique "Image du mois" du Stéréopôle : http://imagestereoscopiques.com/limage-du-mois-61-2/
Etat de conservation : moyen
Lieu de conservation : Pessac
Type de support : Verre
Dimensions de l'image Haute Définition : 6246 X 2881 pixels
Information développement : Positif
Information couleur : Sépia
Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)
Proprietaire : M. Vergnieux
N° d'inventaire : RVX425
Elaboration de la notice : Alain Barutel et Line Bernadat