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Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

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Légende sur document :

4470 Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

En bas à droite. Légende imprimée ; encre de couleur noire.


Mots Clés

Eaux-Bonnes Eglises chapelles commanderies Maison Pyrénées Village

Collection

PAU_MEDIATHEQUE
stereo

Datation : Entre 1866 et 1900

Commentaire datation : Léon et Lévy sont actifs de 1866 à 1900 ( datation min. : 1866, datation max. : 1900 )

Auteur du cliché : Inconnu

Série : Pyrénées , numéro : 4470

Editeur : Léon & Lévy , mention d'édition : Collection L.L.

Diffuseur : Librairie Gangloff

Lieu de la prise de vue : Eaux-Bonnes , Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes , France /Europe/France/Nouvelle-Aquitaine/Pyrénées-Atlantiques/Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie/Eaux-Bonnes

Texte au recto : PYRENEES COLLECTION L.L. 4470 Les Eaux-Bonnes. Vue prise de la promenade de l'Impératrice

Analyse :

Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes.
L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie.
Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement.
Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement.
On conçoit un véritable réseau de promenades face aux Pyrénées. Sous l'impulsion de quelques mécènes, on donne à voir les montagnes et les paysages grâce à des mises en scènes paysagères.
Parmi ces promenades en surplomb de la ville, deux ont été aménagées du côté est de la commune, l’une appelé Promenade Eynard et l’autre baptisée Promenade de l’Impératrice quelques années après ses premiers séjours. Elles permettent de monter au-dessus de la ville, dégageant à cette occasion de très belles vues sur la ville puis sur le vallon du Valentin. C’est en poursuivant ce sentier que l’on atteint, quelques centaines de mètres plus haut, une vue sur la Cascade du Gros-Hêtre.
La famille Gangloff est présente à Mulhouse depuis au moins le 19e siècle. Henri Gangloff possédait plusieurs affaires sur cette ville ; il était entre autre marchand d'art, éditeur de publications religieuses et éditeur de cartes postales. En 1904, il installe une galerie d'art « la galerie Gangloff » dans l'actuel Hôtel du Parc à Mulhouse. Ami des frères Braun, qui habitent le second étage du même bâtiment, il est fort probable qu'Henri Gangloff ait également commercialisé des vues stéréoscopiques cartonnées. Père de nombreux enfants il habitera pendant un temps au troisième étage du bâtiment avec toute sa famille ; il terminera sa carrière à Altkirch. Deux de ses fils, François et Henri, se lancent alors dans les années 1927-1930 dans l'ouverture d'une librairie à Strasbourg. François reviendra en 1933 à Mulhouse pour fonder son propre magasin. Ces deux librairies existent toujours. Renseignements M. Gangloff actuel libraire de Mulhouse.

Bibliographie :

Pellerin, D. (1995) : La Photographie Stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 108.
http://dossiers-inventaire.aquitaine.fr/dossier/station-thermale-d-eaux-bonnes/83a90a4b-51a1-49fa-936c-d56395643c1e
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eaux-Bonnes
https://www.berose.fr/article710.html : Thermalisme, tourisme et folklore dans les Pyrénées vers 1860. La famille de La Villemarqué aux Eaux-Bonnes
Plan des Eaux-Bonnes et de ses promenades, in Institut français d’Architecture (DRAE Midi-Pyrénées), Le Voyage aux Pyrénées ou la route thermale, Ed. Randonnées Pyrénéennes, 1987

Etat de conservation : bon

Lieu de conservation : Unise des tramways (PAU)

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions du support : 9 x 18 cm.

Information développement : Positif

Information couleur : Sépia

Qualité de la stéréoscopie : bon

Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)

Date d'entrée dans la stéréothèque : Juillet 2010

Proprietaire : Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées

N° d'inventaire : MIDR_PHA_152_0635

Elaboration de la notice : Stéphanie Brossard et Christian Bernadat (indexation collaborative)