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Les Eaux-Bonnes, le Grand Hôtel des Princes, avenue de Castellane

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Légende sur document :

Eaux-Bonnes. L'Hôtel des Princes

Imprimée à droite sur le recto de la carte. Encre de couleur brune


Mots Clés

Eaux-Bonnes Immeuble Maison Balcon Milieu montagnard Ville Hôtellerie Restauration Homme Piétons Eugénie de Montijo (Impératrice des Français) Banc public Chaise de jardin Table de jardin

Collection

PAU_MEDIATHEQUE
stereo

Datation : Deuxième moitié du XIXe siècle

Commentaire datation : Dépôt légal de la série en 1882. ( datation min. : 1882, datation max. : 1882 )

Auteur du cliché : Anonyme

Série : Les Pyrénées

Editeur : Neurdein Etienne

Lieu de la prise de vue : Eaux-Bonnes , Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes , France /Europe/France/Nouvelle-Aquitaine/Pyrénées-Atlantiques/Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie/Eaux-Bonnes

Texte au recto : Eaux-Bonnes. L'Hôtel des Princes

Texte lisible dans l'image : RESTAURANT CAFÉ

Analyse :

Les Eaux-Bonnes, dans la vallée d’Ossau (Pyrénées-Atlantiques) bénéficient d’une source thermale, la Source Vieille, qui aurait été fréquentée dès le Moyen-Âge. A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales comme les Eaux-Bonnes.
L’urbanisation commence ici sous Napoléon 1er, qui fait plusieurs visites à ces sources. Il préconise dès 1800 la construction d’une route carrossable pour relier toutes ces villes, et se trouve à l’origine de la construction ici de maisons pour accueillir les malades civils et militaires. L’établissement thermal, quant à lui, voit le jour sous la Restauration à partir de 1828, sur les plans de l’ingénieur Cailloux, premier édifice remanié et agrandi entre 1837 et 1840 d’après le projet de Jean Latapie.
Dans les années 1840, la pratique balnéaire émerge partout en Europe. Les artistes, la haute bourgeoisie, s’y pressent, de même que de nombreux étrangers riches ou célèbres. La station se trouve désormais sur la Route Thermale n°3 qui relie les villes d’eau du Béarn jusqu’à Cauterets par le col de l’Aubisque. Sous le Second Empire, la ville se développe véritablement, avec la construction de nombreux hôtels et des aménagements paysagers, en particulier à partir de 1855 où l’impératrice Eugénie y séjourne régulièrement.
Ce sera le début de l’âge d’or de la station qui se poursuivra durant toute la Troisième République. En plus de sa vocation thérapeutique, l’endroit devient alors un centre de mondanités et de sociabilité ; les animations y battent leur plein de mai à septembre. A partir de 1861, la ville engage d’importants travaux d’embellissement et d’aménagement.
En 1878, la station est présente à l’Exposition Universelle et y reçoit une médaille d’argent pour la qualité de ses eaux minérales. Dès 1880, la commune bénéficie de l’éclairage électrique, et le chemin de fer parvient jusqu’à Laruns, à 4 km de là, en 1883. Mais, le déclin de la station (néanmoins toujours active aujourd’hui) s’amorce dès 1890.
La photo nous montre l’avenue de Castellane, du côté opposé aux vues MIDR_PHA_152_0155 et 156. Au premier plan à droite, voici le Grand Hôtel des Princes, le plus important de la station, avec ascenseur, 150 chambres et lumière électrique dans la salle de restaurant.

Bibliographie :

Grenier, L. (1987) : Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale : Saint-Christau, Eaux-Chaudes, Eaux-Bonnes, Argelès..., Délégation régionale à l'architecture et à l'environnement, Randonnées pyrénéennes, Saint-Girons, 81.
Pellerin, D. (1995) : La Photographie Stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 109.
http://dossiers-inventaire.aquitaine.fr/dossier/station-thermale-d-eaux-bonnes/83a90a4b-51a1-49fa-936c-d56395643c1e
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eaux-Bonnes
https://www.berose.fr/article710.html : Thermalisme, tourisme et folklore dans les Pyrénées vers 1860. La famille de La Villemarqué aux Eaux-Bonnes
René Arripe, Ossau 1900, le canton de Laruns, Ed. Loubatières, oct. 1987.

Etat de conservation : bon

Lieu de conservation : Usine des tramways (Pau)

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions du support : 9 x 18 cm.

Information développement : Positif

Information couleur : Sépia

Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)

Date d'entrée dans la stéréothèque : Juillet 2010

Proprietaire : Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées

N° d'inventaire : MIDR_PHA_152_0526

Elaboration de la notice : Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat (indexation collaborative)