Environs des Eaux-Chaudes et de Laruns, la gorge et le pont du Hourat
Légende sur document :
25 - Le Hourat, route des Eaux-ChaudesLégende imprimée en bas à droite sur le recto de la carte. Encre de couleur bleue
Mots Clés
Laruns Pont à voûtes Gave d'Ossau Milieu montagnard Eugénie de Montijo (Impératrice des Français) Hénard Eugène Napoléon IIICollection
PAU_MEDIATHEQUEDatation : 1868
Commentaire datation : Dépôt légal de la série en 1868
Auteur du cliché : Lamy Ernest
Série : Vues des Pyrénées , numéro : 25
Editeur : Lamy Ernest , mention d'édition : E. Lamy
Lieu de la prise de vue : /Europe/France/Nouvelle-Aquitaine/Pyrénées-Atlantiques/Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie/Laruns
Texte au recto : Vues des Pyrénées Photographiées par E.Lamy Views of the Pyrenees by E.Lamy Le Hourat, route des Eaux-Chaudes
Analyse :
Le Hourat est une gorge sur le cours du Gave d’Ossau, sur la route menant de Laruns aux Eaux-Chaudes en direction du col du Pourtalet, à seulement 4 km environ de Laruns et à une dizaine de km des Eaux-Bonnes (qui ne sont pas sur la même route).
A cet endroit, la route enjambe le gave par ce pont, au lieu-dit du Hourat.
Dans son « Voyage aux Pyrénées », Hippolyte Taine décrit ainsi le défilé auquel ce pont permet d’accéder en enjambant la gorge : « Au nord de la vallée d’Ossau est une fente ; c’est le chemin des Eaux-Chaudes. Pour l’ouvrir, on a fait sauter tout un pan de montagne ; le vent s’engouffre dans le froid défilé ; l’entaille perpendiculaire, d’une noire couleur ferrugineuse, dresse sa masse formidable comme pour écraser le passant ; sur la muraille des roches qui fait face, des arbres tortueux se penchent en étages, et leurs panaches clairsemés flottent bizarrement entre les saillies rougeâtres. La route surplombe le Gave, qui tournoie à cinq cents pieds plus bas. C’est lui qui a creusé cette prodigieuse rainure ; il s’y est repris à plusieurs fois et pendant des siècles ; deux étages de niches énormes arrondies marquent l’abaissement de son lit et les âges de son labeur ; le jour paraît s’assombrir, quand on entre ; on ne voit plus sur sa tête qu’une bande de ciel. »
Dans ce défilé du Hourat, les travaux d'aménagement avaient débuté en 1841. Il s'agit du percement de la route conduisant de Laruns au village thermal des Eaux-Chaudes. Les travaux suivis par l'ingénieur Hénard, seront achevés en 1850.
Bibliographie :
Denis Pellerin, La photographie stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, 1995, 108.
Grenier, L. (1987) : Le voyage aux Pyrénées ou la Route thermale : Saint-Christau, Eaux-Chaudes, Eaux-Bonnes, Argelès..., Délégation régionale à l'architecture et à l'environnement, Randonnées pyrénéennes, Saint-Girons, 28.
https://www.google.com/maps/place/Gorges +du+Hourat/@42.9722045,-0.4311874,16z/data=!4m5!3m4!1s0xd57bb18b3bdee19:0x530a529342a9891d!8m2!3d42.974734!4d-0.430565
Voyage_aux_Pyrénées_(3e_édition)_[...]Taine_Hippolyte-Adolphe_bpt6k103134v.pdf (Gallica), pp181-182
Etat de conservation : bon
Lieu de conservation : Usine des tramways (Pau)
Type de support : Photographies collées sur carton
Dimensions du support : 9 x 18 cm
Information développement : Positif
Information couleur : Noir et Blanc
Qualité de la stéréoscopie : bon
Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)
Date d'entrée dans la stéréothèque : Juillet 2010
Proprietaire : Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées
N° d'inventaire : MIDR_PHA_152_0157
Elaboration de la notice : Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat (indexation collaborative)