Environs de Laruns : le val et la route des Eaux-Chaudes

Datation : Deuxième moitié du XIXe siècle

Commentaire datation : Début de l'activité de Plaut en 1851 et arrêt de sa production autour des années 1870. ( datation min. : 1851, datation max. : 1870 )

Auteur du cliché : Henri Plaut ou Alexandre Bertrand

Série : Pyrénées , numéro : 18

Editeur : Plaut Henri

Lieu de la prise de vue : /Europe/France/Nouvelle-Aquitaine/Pyrénées-Atlantiques/Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie/Laruns

Texte au recto : Pyrénées

Texte au verso : PHA 152 (2) N°18 Le val et la route des Eaux Chaudes B.M. Pau

Analyse :

En partant de Laruns, la route des Eaux-Chaudes (situées à environ 5 km) de Laruns, qui conduit au col du Pourtalet dans la vallée creusée par le gave d’Ossau. Une route rudimentaire existe au moins depuis les Romains. Elle a été sans cesse améliorée au XVIIIe siècle et mise au gabarit actuel sous Napoléon III.
Les Eaux-Chaudes sont un lieu thermal connu depuis le XVIe siècle, qui se développe véritablement sous l'impulsion des jurats de Laruns au XVIIIe siècle.
Le lieu est connu pour avoir abrité les amours d’Henri IV et de sa maîtresse Fosseuse. Elle connaît alors une vogue furtive animée par la cour de Navarre et la sœur du roi, Catherine.
A la fin du XVIIIe siècle, le docteur Théophile de Bordeu vante les propriétés des eaux thermales de toutes les sources du piémont pyrénéen, notamment pour traiter les maladies de poitrine. Considéré comme le père du thermalisme pyrénéen, il est à l’origine du développement des villes thermales.
Dans cet élan, les jurats de Laruns investissent dès 1781 dans le réaménagement des Bains des Eaux-Chaudes. Mais, la Révolution étant passée par là, ils durent attendre 1820 pour rouvrir les thermes et donner alors une première impulsion au développement de la station.
On nivelle des terrains en palliers pour assurer l’assise de futurs hôtels, on capte de nouvelles sources, on aménage des promenades. Entre 1841 et 1850, l’ingénieur Jules François engage des travaux pour réaliser une route qui permettra d’assurer le transport des voyageurs en des curistes en diligence à partir de Laruns ; en même temps, l’architecte départemental Jean Latapie commence l’édification de l’établissement thermal.
La station continue de fonctionner aujourd’hui dans ce cadre très sauvage.

Bibliographie :

Plaut, Henri, Catalogue des collections d'épreuves stéréoscopiques.
Denis Pellerin, La photographie stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, 1995, 110.
Le Voyage aux Pyrénées ou la route thermale, Institut français d’Architecture (DRAE Midi-Pyrénées), Ed. Randonnées Pyrénéennes, 1987

Etat de conservation : moyen

Lieu de conservation : Usine des tramways (Pau)

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions du support : 7,5 x 15,5 cm

Information développement : Positif

Information couleur : Sépia

Qualité de la stéréoscopie : moyen

Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)

Date d'entrée dans la stéréothèque : Juillet 2010

Proprietaire : Médiathèque intercommunale Pau-Pyrénées

N° d'inventaire : MIDR_PHA_152_0002

Elaboration de la notice : Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat (indexation collaborative)