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Amboise, vue sur le portail de la chapelle Saint-Hubert

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Légende sur document :

LES BORDS DE LA LOIRE N°15 - Amboise - Porte de la Chapelle

Légende imprimée sur une étiquette bleue collée à droite de la carte.


Mots Clés

Amboise Eglises chapelles commanderies Portail Linteau Trumeau Tympan Relief Anne de Bretagne Charles VIII Vinci Léonard de

Collection

MAGENDIE

Datation : Entre 1857 et 1860

Commentaire datation : Furne et Tournier débutent leurs activités de photographes en 1857 et la série est publiée dans le catalogue de la maison d'édition Furne fils et Tournier ( datation min. : 1857, datation max. : 1860 )

Auteur du cliché : Furne Charles Paul & Tournier Henri

Série : Les bords de la Loire , numéro : 15

Editeur : Furne Charles Paul & Tournier Henri

Lieu de la prise de vue : Amboise , Centre-Val de Loire , France /Europe/France/Centre-Val de Loire/Indre-et-Loire/Arrondissement de Tours/Amboise

Texte au recto : Sur une étiquette placée à droite verticalement : LES BORDS DE LA LOIRE N°15 Amboise Porte de la Chapelle

Analyse :

(Voir historique détaillé du château d’Amboise sur la MAG1219).
En 1814, à l’occasion de la 1ère Restauration, le château est restitué à l’héritière du duc de Penthièvre, Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon, duchesse d’Orléans, qui est revenue de son exil espagnol. Après une nouvelle confiscation temporaire durant les Cent Jours, le château est rendu définitivement à la famille d’Orléans en 1815.
A la mort de la duchesse, en 1821, le château revient à son fils, Louis-Philippe d’Orléans, qui y fait d’emblée réaliser des travaux afin de transformer le château en lieu de villégiature. Devenu roi des Français en 1830, il soutient ardemment la défense du patrimoine français. Il obtient le classement du château à l’inventaire des monuments historiques en 1840.
Mais, avec la révolution de 1848, le château est à nouveau mis sous séquestre. Il ne sera définitivement restitué à la famille d’Orléans qu’en 1873, après l’avènement de la IIIème République. Le château est restauré seulement à la toute fin du XIXe siècle. Il est actuellement toujours propriété de la Fondation Saint Louis, qui assure la conservation d’une grande partie des biens de la famille d’Orléans.
La chapelle Saint-Hubert fut édifiée et sculptée entre 1491 et 1496 par des artistes flamands dans le pur goût gothique flamboyant en tuffeau blanc à l'initiative de Charles VIII. La chapelle sert ensuite d'oratoire à Anne de Bretagne, avant de devenir la dernière demeure présumée du corps de Léonard de Vinci, mort à Amboise en 1519.
Le linteau de la porte d'entrée représente la chasse de Saint Hubert. Les vitraux, assez récents, retracent des épisodes de la vie de Saint Louis, et le tympan datant du XIXe siècle, représente Charles VIII et Anne de Bretagne.
Voici ce comment Gustave Flaubert la décrit à l’occasion de son Voyage en Bretagne rédigé dès son retour en 1847 :
« Dans le jardin au milieu des lilas et des touffes d’arbustes qui retombent dans les allées, s’élève la chapelle, ouvrage du XVIe siècle, ciselée sur tous les angles, vrai bijou d’orfèvrerie lapidaire, plus travaillée encore au-dedans qu’au dehors, découpée comme un papier de boîtes à dragées, taillée à jour comme un manche d’ombrelle chinoise.
Il y a sur la porte un bas-relief très réjouissant et très gentil ; c’est la rencontre de Saint-Hubert avec le cerf mystique qui porte un crucifix entre les cornes. Le saint est à genoux ; plane au-dessus un ange qui va lui remettre une couronne sur son bonnet ; à côté on voit son cheval qui regarde de sa bonne figure d’animal étonné ; ses chiens jappent, et, sur la montagne dont les tranches et les facettes figurent des cristaux, le serpent rampe. On voit sa tête plate s’avance au pied d’arbres sans feuilles qui ressemblent à des choux fleurs. […] Tout près de là, saint Christophe porte Jésus sur ses épaules ; saint Antoine est dans sa cellule, bâtie sur un rocher ; le cochon rentre dans son trou et on ne voit que son derrière et sa queue terminée en trompette, tandis que près de lui un lapin sort les oreilles de son terrier. Tout cela est un peu lourd sans doute, et d’une plastique qui n’est pas rigoureuse. Mais il y a tant de vie et de mouvement dans ce bonhomme et ses animaux, tant de gentillesse dans les détails, qu’on donnerait beaucoup pour emporter çà et pour l’avoir chez soi. »

Bibliographie :

http://www.lavieb-aile.com/2015/08/le-linteau-du-portail-de-la-chapelle-saint-hubert-du-chateau-d-amboise.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chateau_d ’Amboise
https://www.chateau-amboise.com/fr/page-histoire (Fondation Saint-Louis)
Par les champs et par les grèves (voyage en Bretagne) par Gustave Flaubert [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102053k/f308.item ]

Etat de conservation : moyen

Lieu de conservation : Lescar

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions du support : 9 x 17,5 cm

Dimensions de l'image Haute Définition : 3611 X 1728 pixels

Information développement : Positif

Information couleur : Noir et Blanc

Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)

Date d'entrée dans la stéréothèque : Mars 2016

Proprietaire : M. Magendie

N° d'inventaire : Mag6117

Elaboration de la notice : Catherine Carponsin-Martin et Christian Bernadat