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Paris, Siège de Paris, enceinte de Thiers, 72e bastion - Soldats du régiment de mobiles de la Somme

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Légende sur document :

N°2 SIEGE DE PARIS 1870-1871. Bastion 72. 7e secteur Mobiles de la Somme.

Imprimée sur étiquette blanche 90 x 32 mm collée au verso


Mots Clés

Paris 15 Vaugirard Rempart Ligne fortifiée Capitale Soldat militaire Napoléon III Canon

Collection

DUPIN
verso

Datation : Entre le 17 septembre 1870 et le 26 janvier 1871

Commentaire datation : Siège de Paris ( datation min. : 1870, datation max. : 1871 )

Série : Siège de Paris 1870-1871 , numéro : 2

Editeur : Varroquier Armand , mention d'édition : A. V. Éditeur

Lieu de la prise de vue : Paris , Ile-de-France , France /Europe/France/Île-de-France/Paris/Paris/Paris 15 Vaugirard

Texte au verso : N°2 SIEGE DE PARIS 1870-1871. Bastion 72. 7e secteur Mobiles de la Somme.

Analyse :

Le 4 septembre 1870, l'Empire français s’effondre suite à la déchéance de Napoléon III. La République est proclamée et un gouvernement provisoire de Défense nationale se met en place dans le but de mettre un terme à la guerre franco-allemande. Très rapidement Gambetta organise la défense de Paris car la ville est assiégée et encerclée par l'armée allemande. Pour se défendre du front de plus de 80 kilomètres tenu par les allemands depuis le 19 septembre, les Parisiens disposent d'une enceinte de plus de 30 kilomètres, de 16 forts et une centaine de redoutes disposés autour de la capitale. Malgré cela, un long siège commence. Les conséquences de celui-ci sur les parisiens furent très importantes : difficultés pour se chauffer, s'éclairer et bien entendu se nourrir.
Ce bastion de l'enceinte Thiers (construite sous son impulsion entre 1841 et 1842) se situait rive gauche entre l'avenue Ernest Renan et l'avenue de la Porte de la Plaine.
La Garde nationale mobile, appelée les Mobiles, en abrégé, et Les Moblots familièrement, fut créée par la loi du 1er février 1868 afin de concourir comme auxiliaire de l'armée active à la défense des places fortes, villes, côtes, frontières de l'Empire, et du maintien de l'ordre intérieur. Elle est l'équivalente de la landwehr allemande.
Lorsque la Guerre franco-allemande éclata en juillet 1870, la Garde mobile, ne parvenant pas à s'organiser, ne figurait sur les registres que pour mémoire (déclaration du maréchal Le Bœuf, ministre de la guerre en 1870). Les Mobiles étaient médiocrement armés et entraînés.

Bibliographie :

https://photostereo.org/recherche.php?chlibre=%C2%A7coll_1_256&logique=ET&libre=OK&chmcles=01%3A +Paris+%3A+monuments%2C+architecture&nbphot=16&nbcol=2&largicone=200&rchnum=1&rchdescrcfr=1&rchdescrcen=1&rchdescrlfr=1&rchdescrlen=1&rechprov=1&rechcomment=1&affichrestr=1&szmenumcles=0&random=62904
Guy Le Hallé. Les fortifications de Paris p. 201. ed. Horvath 1986
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bastions_de_l 'enceinte_de_Thiers
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_nationale_mobile
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Paris_ (1870-1871)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_nationale_mobile

Etat de conservation : bon

Lieu de conservation : Paris

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions de l'image Haute Définition : 4125 X 2005 pixels

Information développement : Positif

Date d'entrée dans la stéréothèque : Juillet 2019

Proprietaire : M. Dupin

N° d'inventaire : DUP0197

Elaboration de la notice : Francis Dupin - Fanny Arnaud - Christian Bernadat (indexation collaborative)