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Environs des Eaux-Chaudes et de Laruns, les gorges et le pont du Hourat

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Légende sur document :

1758. Eaux-Chaudes. Pont du Hourat.

Légende imprimée en bas à droite sur le recto de la carte.


Mots Clés

Laruns Pont à voûtes Gave d'Ossau Pyrénées Eugénie de Montijo (Impératrice des Français) Hénard Eugène Napoléon III

Collection

MAGENDIE
verso

Datation : Entre 1862 et 1868

Commentaire datation : La série est déposée entre 1862 et 1863 et le nouveau catalogue des vues stéréoscopiques d'Andrieu est édité en 1868. ( datation min. : 1862, datation max. : 1868 )

Auteur du cliché : Andrieu Jean

Série : Vues des Pyrénées , numéro : 1758

Editeur : Andrieu Jean

Lieu de la prise de vue : /Europe/France/Nouvelle-Aquitaine/Pyrénées-Atlantiques/Arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie/Laruns

Texte au verso : 1758. Eaux-Chaudes. Pont du Hourat.

Analyse :

Le Hourat est une gorge sur le cours du Gave d’Ossau, sur la route menant de Laruns aux Eaux-Chaudes en direction du col du Pourtalet, à seulement 4 km environ de Laruns et à une dizaine de km des Eaux-Bonnes (qui ne sont pas sur la même route).
A cet endroit, la route enjambe le gave par ce pont, au lieu-dit du Hourat.
Dans son « Voyage aux Pyrénées », Hippolyte Taine décrit ainsi le défilé auquel ce pont permet d’accéder en enjambant la gorge : « Au nord de la vallée d’Ossau est une fente ; c’est le chemin des Eaux-Chaudes. Pour l’ouvrir, on a fait sauter tout un pan de montagne ; le vent s’engouffre dans le froid défilé ; l’entaille perpendiculaire, d’une noire couleur ferrugineuse, dresse sa masse formidable comme pour écraser le passant ; sur la muraille des roches qui fait face, des arbres tortueux se penchent en étages, et leurs panaches clairsemés flottent bizarrement entre les saillies rougeâtres. La route surplombe le Gave, qui tournoie à cinq cents pieds plus bas. C’est lui qui a creusé cette prodigieuse rainure ; il s’y est repris à plusieurs fois et pendant des siècles ; deux étages de niches énormes arrondies marquent l’abaissement de son lit et les âges de son labeur ; le jour paraît s’assombrir, quand on entre ; on ne voit plus sur sa tête qu’une bande de ciel. ».
Dans ce défilé du Hourat, les travaux d'aménagement avaient débuté en 1841. Il s'agit du percement de la route conduisant de Laruns au village thermal des Eaux-Chaudes. Les travaux suivis par l'ingénieur Hénard, seront achevés en 1850.

Bibliographie :

Pellerin, D. (1995) : La Photographie Stéréoscopique sous le Second Empire : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 103.
Andrieu, Jean : Catalogue des vues stéréoscopiques de Pyrénées, de l’Italie méridionale et septentrionale comprenant la Sicile, et des villes et ports maritimes de l'Océan et de la Méditerranée, de la Suisse, nouvelle collection de l'Espagne. Paris, 1868, 43.
https://www.google.com/maps/place/Gorges +du+Hourat/@42.9722045,-0.4311874,16z/data=!4m5!3m4!1s0xd57bb18b3bdee19:0x530a529342a9891d!8m2!3d42.974734!4d-0.430565
Voyage_aux_Pyrénées_(3e_édition)_[...]Taine_Hippolyte-Adolphe_bpt6k103134v.pdf (Gallica), pp 181-182

Etat de conservation : bon

Lieu de conservation : Lescar

Type de support : Photographies collées sur carton

Dimensions du support : 9 x 17,5 cm

Dimensions de l'image Haute Définition : 3670 X 1820 pixels

Information développement : Positif

Information couleur : Noir et Blanc

Type de stéréo sauvegardée : Anaglyphe (bleu / rouge)

Date d'entrée dans la stéréothèque : Mars 2016

Proprietaire : M. Magendie

N° d'inventaire : Mag6347

Elaboration de la notice : Christian Bernadat (indexation collaborative)